Chez easyJet, la lowcost britannique au 80 millions de passagers par an, la tension monte. Le SNPL a indiqué qu’easyJet programmait actuellement plus de vols qu’elle ne peut en effectuer.
Dans un courrier envoyé à l’actionnaire principale et fondateur d’easyJet, Stelios Haji-Ioannou, le SNPL indique que les salariés sont considérés comme des variables d’ajustement. Comme à son habitude les SNPL dénoncent des cadences de vol trop importantes qui mettraient en danger la sécurité et détérioreraient le service rendu aux clients.
En juillet 2017 easyJet a annulé 541 vols contre seulement 350 un an plus tôt. Le syndicat annonce par ailleurs que la compagnie aérienne pratique l’intimidation pour faire plier les pilotes récalcitrants.
La direction d’easyJet affirme que la sécurité est sa première priorité est se dit surprise de l’initiative du syndicat français. Ce dernier ne parle pas encore de grève mais souhaite être plus impliqué dans l’élaboration des plannings à venir.