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Boost a tout prix !

Jean-Marc Janaillac © Flickr

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JM Janaillac © Flickr

Jean Marc Janaillac, JMJ, a fait parvenir un courrier aux adhérents du SNPL alors que le syndicat a commencé la consultation de ses adhérents concernant le projet Boost le 20 juin.

Le syndicat demande aux adhérents du SNPL de choisir en Boost version direction Air France, Boost version SNPL ou juste pas de Boost du tout. Le SNPL espère que, si c’est sa version qui l’emporte, la direction reviendra à la table de négociations pour finaliser un accord proche de ce que souhaite le SNPL. Si l’on en croit les propos de JMJ le SNPL rêve :

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Aujourd’hui, nous sommes parvenus au bout de ce que nous pouvions accepter, y compris sur les points sur lesquels nous ne sommes pas parvenus à un accord avec le bureau du SNPL. (…) Ainsi que Franck Terner l’a indiqué au Président du SNPL, le seul projet d’accord sur lequel nous sommes aujourd’hui engagés, et que nous sommes susceptibles de signer, est celui que nous avons proposé à la signature des syndicats de pilotes à la suite de plusieurs mois de négociation avec eux. La version portée par le bureau du SNPL n’engage que lui. Dans le triple choix compliqué qui vous est proposé aujourd’hui, il doit être très clair que voter en faveur du projet porté par le bureau du SNPL revient à voter contre tout accord.

La direction d’Air France y va même de son petit coup de pression en laissant entendre, c’est du moins le scenario évoqué par certains, qu’en cas de refus une solution alternative sera mise en place via le groupe Air France – KLM afin d’évincer les pilotes Air France des négociations. JMJ a indiqué dans son courrier :

Si le résultat de la consultation conduisait au rejet du projet d’accord que nous avons proposé, ou si celui-ci ne faisait pas l’objet d’une signature rapide, alors que le délai imparti aura été particulièrement long, je convoquerai donc immédiatement le Conseil d’administration d’Air France KLM afin de lui proposer une voie alternative pour y parvenir. Il est en effet de ma responsabilité vis-à-vis d’Air France, de ses personnels et de ses clients que la Nouvelle compagnie soit créée, d’une manière ou d’une autre.

Le SNPL, si l’on en croit les réseaux sociaux, est en train de se mettre à dos une partie non négligeable de ses adhérents et risque fort de la payer cher lors des prochaines élections.

 

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