Ce n’est pas une charge de TNT qui a causé le crash du vol EgyptAir MS804. C’est la conclusion des gendarmes français qui ont été analysé les corps des 12 français enfin rapatriés sur le territoire. La thèse soutenue par les autorités égyptienne d’une bombe qui aurait été déposé dans l’avion à l’aéroport de Roissy s’écroule donc.
Alors que l’appareil, un Airbus A320, venait tout juste de disparaitre des écrans de contrôle entre la Crète et l’Egypte le ministre de l’aviation civile égyptien déclarait :
La possibilité d’un attentat est plus grande que celle d’un problème technique.
Ancien haut cadre de la compagnie aérienne ce ministre, Chérif Fathi, avait sans doute de bonnes raisons pour dire cela aussi rapidement. Les égyptiens ont gardé la main mise sur l’enquête et ne partage aucune information. En septembre 2016 les égyptiens demandent que l’état français reconnaisse qu’il y avait des traces de TNT sur les reste du l’Airbus A320. Cette signature permettra la restitution des corps des victimes françaises toujours au Caire. Une source du Figaro indiquait à l’époque :
Les Égyptiens nous font du chantage.
Ces derniers doivent absolument conclure à l’attentat afin de préserver la crédibilité de la compagnie aérienne et, surtout, ça évite de devoir verser des indemnités importantes aux familles des victimes !
L’Egypte semble ne plus avoir les moyens de cacher la vérité ou, pour le moins, de faire croire à un attentat.