Air France va devoir revoir sa copie concernant le projet Boost. JMJ (Jean-Marc Janaillac) est de très mauvaise humeur car ses équipes ont clairement manqué de lucidité, pour ne pas dire autre chose…
Créer une société dont les avions seront loués par Air France avec des pilotes Air France sous contrat Air France et pouvant voler sur les deux compagnies pour faire des lignes actuellement opérées par Air France en utilisant des hôtesses de l’air et stewards recruté a l’extérieur avec des conditions bien moins avantageuses que celle d’Air France, c’est illégal !
L’article L8231 du code du travail définit clairement le délit de marchandage. Cet article le définit comme suit :
Le marchandage, défini comme toute opération à but lucratif de fourniture de main-d’œuvre qui a pour effet de causer un préjudice au salarié qu’elle concerne ou d’éluder l’application de dispositions légales ou de stipulations d’une convention ou d’un accord collectif de travail, est interdit.
Air France a demandé à un avocat au Conseil d’Etat et à la Cour de cassation et associé au cabinet Lyon-Caen&Thiriez de donné son avis et, selon un courrier adressé à JMJ dont la Tribune a eu copie, l’avocat indique :
J’estime que les risques que soit identifié un délit de marchandage ne sont pas négligeables.
La direction Air France doit donc revoir entièrement sa copie et il va être assez compliqué de contenter les pilotes avec une nouvelle version du projet qui pourrait ressembler plus à Transavia. Les syndicats d’hôtesses de l’air et stewards vont, quoi qu’il en soit, continuer de se battre contre ce projet. Les négociations avec les pilotes doivent se terminer le 17 avril…