Brexit, ce mot revient sur toutes les lèvres depuis quelques jours maintenant, depuis que la première ministre britannique ait annoncé que Brexit il y aura et que ce sera un Brexit hardcore ! On avait un peu parlé du sujet il y a plusieurs mois ici : https://www.pnc-contact.com/2016/06/25/brexit-lourdes-consequences-pour-le-transport-aerien et les commentaires avaient été assez nombreux et dans toutes les directions.
Maintenant il est clair que le Brexit aura lieu et qu’il sera tout sauf soft. Theresa May a clairement annoncé qu’elle ne négocierait pas un ;
statut de membre partiel qui nous laisserait à moitié dedans et à moitié dehors.
Cela étant dit certaines sociétés doivent commencer a sérieusement s’inquiéter et c’est sans doute le cas d’easyJet et du groupe IAG qui détend British Airways, Iberia ou encore Vueling et Aer Lingus.
Si les britanniques décident de faire un Brexit hardcore ça veut dire pas de négociation et donc pas de dérogation comme en ont les suisses. Pour easyJet cela signifie la fin d’une grande partie des lignes opérées actuellement en Europe. La low-cost britannique a déjà annoncé souhaiter monter une filiale dans un pays européen pour avoir un CTA lui permettant de continuer ses activités. Cependant un spécialiste, cité par La Tribune, indique que la filiale perdrait sa licence le jour de la sortie de l’UE car elle serait détenue par des capitaux britanniques et non européens.
Si pour easyJet ça va être compliqué pour IAG ça va être juste l’enfer ! IAG est détenue par des capitaux britanniques et le fait que son siège soit en Espagne n’y change rien, elle ne pourra pas détenir plus de 49% d’une compagnie aérienne européenne. Bye bye Iberia, Vueling, Aer Lingus… Si on ajoute à cela que 20% d’IAG est détenu par Qatar Airways ça devient encore plus compliqué. Et même dans l’hypothèse ou IAG ne garderai que 49% et utiliserai des sociétés européennes pour compléter son pourcentage elle ne pourrait pas diriger le groupe, c’est interdit par les lois européennes !
Les mois qui arrivent vont être cruciaux pour l’avenir de ces compagnies aériennes, affaire à suivre !