Norwegian a laissé entendre que, début 2017, elle allait ouvrir des liaisons avec les Antilles. Après avoir fait des billets à 200 euros pour Paris – New York cette nouvelle ne fait pas les affaires des compagnies aériennes actuellement sur cette destination comme Air France, XL Airways, Corsair ou encore Air Caraïbes.
Marc Rochet, PDG d’Air Caraïbes a clairement indiqué son avis sur cette nouvelle arrivée :
Nous ne sommes pas inquiets, mais nous ne sommes pas là pour faire de l’angélisme. Nous allons nous battre pour être encore meilleurs et encore plus performants.
Chez XL Airways, même pas peur ! Si Norwegian a annoncé des billets à 200 euros sur Paris – New York, XL Airways a répliqué de la plus belle des manières selon son directeur commercial, Luc Bereni :
Sur Paris – New York, nous faisons des offres à 223 euros avec repas, boisson et bagage en soute ce que n’inclut pas Norwegian dans son tarif à 220 euros.
Si ces deux compagnies affichent haut et fort que l’arrivée de Norwegian est un non évènement elle précise tout de même deux ou trois points. Marc Rochet indique que :
Il faut que les choses s’organisent et que les mêmes règles s’appliquent à tout le monde. Nous sommes dans l’espace européen, il y a des règes de libre trafic, de libre concurrence mais aussi des règles sociales à respecter.
Il continue en précisant qu’une compagnie aérienne qui fait ces routes doit il faut du personnel basée en France métropolitaine ou aux Antilles françaises avec des règles de droit social françaises.
Du côté de XL Airways c’est le même discours :
Nous ne sommes pas toujours sur la même longueur d’onde avec certains de nos concurrents français, mais sur ce point nous sommes d’accord pour dire qu’il appartient à notre administration de veiller à ce que les règles soient les mêmes pour tout le monde. La Norvège a dit « non » par référendum à l’Union européenne, on peut s’étonner que ce pays ait des droits sur notre marché européen, alors qu’il n’en a pas tous les devoirs.
Norwegian va-t-elle aller au bout de son projet ou va-t-elle jeter l’éponge devant les lourdeurs administratives et sociales qui s’annoncent, à suivre…