Air France va-t-elle mettre en place le « Plan B » basé sur une forte réduction de l’activité comme l’a fait en son temps British Airways ? Cette question semble faire débat jusqu’au sein du Conseil d’Administration de la compagnie aérienne.
Le point de départ du retour du « Plan B » pourrait être la position de l’État actionnaire concernant l’arrivée des Boeing 787 dans la flotte d’Air France. Les représentants de l’État ont voté contre. Selon eux cela serait porteur d’un signe négatif vis-à-vis des pilotes qui ne font toujours pas les efforts nécessaires. L’État semble se positionner pour un plan d’attrition, le fameux « Plan B ».
Le SNPL refuse toujours de mettre en place les mesures de Transform 2015, il est donc inacceptable pour les représentants de l’État français, pour les hollandais et pour certains autres administrateurs de valider l’arrivée des Boeing 787. Ils ont même fait remarquer que la direction avait un mandat pour mettre en place le « Plan B » au vue de l’avancée inexistante d’accords avec les personnels.
Après moult débats il aurait été décidé de patienter jusqu’à l’automne pour laisser le temps au nouveau PDG d’arriver et pour définir le périmètre exacte de ce « Plan B 2.0 ». De plus, avec l’arrivée des élections en 2017, il y a peu de chance que quoi que ce soit ne bouge d’ici là. Souhaitons seulement que le pétrole ne grimpe pas trop vite…