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Peut-on sauver le pavillon français ?

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Hôtesse de l'air Corsair © Corsair

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Boeing 747-400 Corsair © Aeroworldpictures

2015 a vu le transport aérien mondial gagner 6.5% quand la France a vu une augmentation de trafic de seulement 3.5%. Pendant des années les acteurs du transport aérien français n’ont pas voulu voir l’évolution qui frappait à la porte et ont complètement raté le départ du low-cost et de l’évolution globale du secteur et du marché.

Transavia tente de résister mais, avec si peu d’avions, comment envisager de contrer easyJet et autres compagnies aériennes low-cost qui poursuivent leurs implantations respectives sur le territoire français ? Les compagnies aériennes françaises n’arrivent pas à attirer les clients qui, faute d’offre adaptée, volent sur les compagnies aériennes étrangères. Le dernier rapport de la DGAC à ce sujet est des plus clairs. « En part de marché, le lent effritement du pavillon français s’est poursuivi en 2015 (-0,5 point en pax, -0,2 point en PKT), avec une quasi stabilité à l’international mais une baisse un peu plus marquée sur le marché intérieur (-0,5 point en pax, -0,3 en PKT) ».

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Pour contrer ces déferlantes le pavillon français rêve de la mise en place des propositions contenues dans le rapport Le Roux, baisses de charges, exonérations de taxes et autres mesures pour soutenir le secteur et le pavillon français. Dans le même temps le pavillon français se bat contre les compagnies aériennes du Golfe et, au sein de l’association E4FC, demande la fin des aides aux compagnies aériennes afin de stopper le développement des compagnies aériennes du bac à sable. Dans un des derniers documents publié on peut lire que les signataires, les états, ne doivent pas mettre en place des subventions, des aides, des exonérations de taxe…

Le pavillon français doit donc se battre contre des low-cost européennes hyper agressives et disposant d’un modèle économique rentable couplé à une flotte récente et sûre d’un côté et, de l’autre, a des compagnies aériennes sponsorisées par les états dont la qualité du service sur long-courrier est souvent prise comme référence.

Le pavillon français a-t-il les outils, la capacité, la possibilité ou même juste l’envie de se battre, cela reste à prouver et l’avenir nous le dira sans doute après les élections de 2017.

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