Une semaine après les violences lors du comité central d’entreprise d’Air France, la direction d’Air France – KLM et les syndicalistes du SNPL vont se retrouver autour d’une table pour tenter de limiter la casse sociale dévoilée la semaine dernière.
L’annonce de la suppression de 2900 postes la semaine dernière avait entrainé les violences que l’on sait. Le gouvernement, sans s’impliquer dans le dossier, a clairement indiqué qu’il souhaitait voir la facture social diminuer et que direction et syndicats se mettent d’accord pour le faire au plus tôt en reprenant les négociations. Après une réunion vendredi dans les locaux d’Air France aux Invalides entre syndicats et patronat, c’est aujourd’hui que les choses sérieuses doivent commencer.
Le scenario envisagé serait de calquer les accords signés par les pilotes KLM afin d’augmenter la productivité de cette catégorie de personnel. Gel des salaires, départ à la retraite de plus en plus tard, augmentation de la productivité et autres mesures ont été accepté par les pilotes bataves et la direction d’Air France aimerait bien que le SNPL valide un texte équivalent.
Alors que les syndicats de navigant semblent plus a même de revenir à la table des négociations, les fédérations syndicales du sol (FO, CGT…) exigent la tête de de Juniac avant de revenir négocier quoi que ce soit. Certains à gauche souhaitent que soit nommer par le gouvernement un médiateur mais pour le moment rien n’est fait. C’est le souhait de Ségolène Royal ou Benoit Hamon entre autres.
