Le gouvernement a clairement annoncé sa ligne de conduite dans le dossier Air France par l’intermédiaire de son secrétaire d’État aux transports Alain Vidalies.
Air France est une entreprise privée, dans laquelle il y a des responsables. A ce stade, ce n’est pas au gouvernement de se substituer à la direction
Selon lui c’est à la direction et aux syndicats de trouver un accord qui permette à la compagnie de renouer avec les profits. Sur le plan purement économique et financier sa réponse est tout aussi limpide. Certes l’Etat est actionnaire mais il est hors de question qu’il investisse quoi que ce soit dans l’entreprise.
L’Etat n’est qu’actionnaire à hauteur de 17%. C’est une entreprise cotée, que l’Etat ne peut pas aider financièrement puisque c’est interdit par les règlements européens
Pour Alain Vidalies le combat doit être celui de la baisse des couts pour que la compagnie aérienne puisse se battre contre les low-cost européennes et les compagnies aériennes du Golfe sur le secteur long-courrier.
L’objectif est de réduire les coûts pour que Air France retrouve des marges pour gagner la compétition notamment avec les low-cost et les compagnies du Golfe. Soit l’effort est partagé par tout le monde, et on ne perd pas d’emplois, soit ceux qui sont les plus nantis dans l’entreprise décident eux de ne pas faire d’effort. Et à la fin, ceux qui paieront la facture, ce sera ceux qui seront licenciés
Concernant les graves incidents lors du CCE d’hier le secrétaire d’Etat aux transports souhaite qu’il y ait des condamnations pénales pour les auteurs des coups qui ont fait 7 blessés dont un grave. L’Etat est avec la direction pour mettre en place Perform 2020.
J’espère qu’il y aura des condamnation pénales. Nous, nous soutenons l’objectif de la direction d’Air France
Pouvait on attendre autre chose de cet actionnaire ?