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Air France, de Juniac et le plan B

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Alexandre de Juniac © Air France

Alexandre de Juniac était ce matin sur Europe 1 pour expliquer la position de la direction du groupe Air France – KLM quand à sa filiale ultra déficitaire Air France et à la mise en oeuvre du plan B de Perform 2020.

Concernant les négociations avec les pilotes, représentés par le SNPL, Alexandre de Juniac a reconnu que ; « Malheureusement, les négociations n’ont pas abouti à ce que nous pensons être nécessaire pour la maison ». Comme annoncé depuis plusieurs semaines cet échec va entrainer « malheureusement un important plan de réduction d’emplois ».

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Il a précisé que dans un premier temps seront privilégiés les départs volontaires. « Ce que nous nous sommes engagés à faire, c’est essayer de privilégier les départs volontaires, ce que nous avons fait depuis plusieurs années », a précisé Alexandre de Juniac. Mais « quand il le faudra », Air France devra « recourir à des départs non volontaires », a admis le PDG du groupe, précisant que « ce sera exceptionnel et limité ». « Quand il le faudra et en dernier recours, nous y procéderons ».

Alexandre de Juniac justifie la position de la direction du groupe Air France – KLM par un marché de l’aérien qui a vu se développer une « concurrence terrible ». « On est confrontés à une concurrence terrible », a indiqué Alexandre de Juniac pour expliquer cette décision. « Aujourd’hui, nous ne sommes pas assez compétitifs. Ce qu’on demande, c’est de baisser nos coûts au niveau européen », a-t-il poursuivi. « Avec ça, on est capable de maintenir Air France dans les grands mondiaux et de faire repartir la croissance de nos lignes ». « La course des dix plus grandes compagnies mondiales est menée par dix grandes maisons, qui non seulement sont très puissantes, mais qui gagnent à peu près dix fois ce que nous allons gagner », a précisé Alexandre de Juniac.

Concernant une renégociation du plan B il a été très clair et a confirmé que cela n’était pas envisageable. « Les négociations sont terminées à ce jour ». Il laisse cependant la porte ouverte pour la deuxième partie du plan B mais, quoi qu’il arrive, la première partie est en marche et la direction d’Air France va sans doute devoir agir rapidement. Il reste la possibilité de trouver un accord avec les syndicats avant la fin de l’année pour que le plan B se résume a « seulement » 5 lignes fermées et 1000 emplois détruits contre plus de 5000 prévus dans la phase 2 du plan B.

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