Le SNPL Air France a indiqué dans un communiqué daté du 20 mai 2015 avoir fait de nouvelles propositions a la direction suite à l’annonce de la fermeture des bases de provinces.
Selon le communiqué, le syndiquait aurait fait « de nouvelles propositions prenant en compte les différentes contraintes de chaque partie et éradiquant les points de blocage exprimés à l’occasion de la négociation sur l’avenant à l’accord bases province ». Le syndicat est coincé entre sa volonté de montrer qu’il est puissant et la pression de ses adhérents qui souhaitent rester à Nice, Marseille ou Toulouse. Le président du SNPL indique « regretter le sabotage du dialogue social tel qu’il s’exprime depuis de nombreux mois au sein d’Air France. La volonté de démembrer le tissu social de l’entreprise est patente. Les pilotes sont les premiers visés par cette stratégie alors qu’ils n’ont de cesse de défendre le développement de l’entreprise. Ainsi, l’accord que nous proposons permet de construire le programme d’hiver 2015 avec les modules avion les plus efficaces, selon les souhaits exprimés par la direction. Nous ne comprendrions pas quels motifs pourraient lui interdire de parafer une telle proposition ». Comme indiqué par la direction dans un précèdent courrier reçu par les pilotes, les bases provinces ne sont économiquement parlant pas viable car pas rentable.
Un des problèmes a été le blocage des pilotes Air France concernant la bascule des vols vers Hop ! ou Transavia. La direction souhaitait pourvoir basculer les vols peu remplis vers des avions Hop ! mais les pilotes Air France auraient volé moins et donc gagné moins ce que le SNPL n’a pas accepté. Ce dernier a demandé un droit de regard sur l’affectation des vols entre les 3 entités, la direction a jugé cela inacceptable.