La compagnie va proposer 130 lignes d’ici l’été au départ principalement de Lyon et Paris-Orly, mais aussi de Nice, Toulouse, Bordeaux et Marseille. Au moins 10% des places seront vendues au prix offensif de 49 euros TTC l’aller.
Air France a présenté jeudi 2 avril à Lyon son offre commerciale pour ses vols domestiques, désormais réunis sous la bannière Hop! Air France avec une ambition: prendre des parts de marché au train, au low cost et bientôt aux autocars.
Aujourd’hui, sur les trajets domestiques, « les gens prennent à 65% la voiture, à 25% le train et l’avion à 10%. Sur le transport aérien on a à peu près 80% sur nous et 20% chez les autres », souligne Lionel Guérin, directeur général délégué Hop! Air France, lors d’une conférence de presse.
« Ce n’est pas une riposte que (vis-à-vis du) low cost mais vis-à-vis du maillage territorial (…), le train, et les autocars qui arrivent », a-t-il ajouté.
Pour y parvenir, la compagnie va proposer 130 lignes d’ici l’été, au départ principalement de Lyon et de Paris-Orly, mais aussi de Nice, Toulouse, Bordeaux et Marseille et d’autres villes françaises ou dans des pays limitrophes. D’un point de vue commercial, au moins 10% des places seront vendues au prix offensif de 49 euros TTC l’aller (hors frais de service).
Avec cette nouvelle « offre commerciale simplifiée et unifiée », Air France entend redresser son activité court-courrier, dite de point à point. En 2014, elle a essuyé une perte de 140 millions d’euros pour 1,7 milliard de chiffre d’affaires.
Diversifier la flotte d’avions
La « feuille de route » désormais est d’être à l’équilibre en 2017 en baissant les coûts pour être plus compétitifs grâce à la réunification des réseaux Hop! et Air France sur le domestique; et en adaptant la taille des avions à la demande, grâce à une flotte diversifiée, détaille Lionel Guérin.
Par exemple, sur une ligne, la journée pourra commencer par un Airbus, un avion de taille plus modeste pouvant prendre le relais dans l’après-midi.
Cette offre signe la « reconquête du marché domestique face aux autres offres de transport » estime le PDG du groupe Air France-KLM, Alexandre de Juniac, dont l’ambition est de « récupérer quelques points de part de marché, ce qui est déjà « énorme » souligne-t-il puisque ce marché se compte en dizaine de millions de passagers.