Selon le quotidien allemand Bild, le copilote du vol de la Germanwings avait eu en 2009 un épisode dépressif. Il a été soigné pour un « épisode dépressif grave ». Toujours selon le quotidien, Andrea Lubitz a reçu un traitement psychiatrique pendant 18 mois.
La Lufthansa se refuse à tout commentaire sur la santé du jeune copilote qui a, selon toute vraisemblance, dirigé l’Airbus A320 vers la montagne ou il s’est pulvérisé.
Rappelons tout de même que 21% de la population française vivra un épisode dépressif au cours de sa vie et que, si bien traité, cette maladie n’a pas de séquelles à long terme. De plus, la dépression touche plus les « riches » que les autres donc les pilotes sont plus une catégorie à risque que les employés payés au SMIG ! Un pilote de ligne, quelle que soit la compagnie aérienne, est suivi de très près médicalement parlant et aussi au niveau psychologique via des entretiens réguliers avec sa direction, des visites médicales poussées plusieurs fois par an… Cependant, personne n’est à l’abri d’un délire psychotique de type schizophrénique ! C’est sans doute ce qui est arrivé à Andrea Lubitz car c’est une des seules hypothèses qui permettent d’expliquer les longues minutes où il a piloté l’appareil en gardant le même but, le détruire.
Maintenant il appartient aux compagnies aériennes et aux autorités de tutelle de mettre en place des procédures en vol et également au sol pour prévenir ce genre d’évènement. Ne pas non plus sombrer dans le tout sécuritaire car, dans le cas présent, c’est bien la mise en place de procédures sécuritaires qui ont empêché le commandant de bord de rejoindre son poste et sauver l’avion…