L’enquête sur le crash du vol de la Germanwings qui a fait 150 victimes avance et le BEA a déjà réussi à tirer des informations de la première boite noire.
La première boite noire, le CVR (Cockpit Voice Recorder) a été analysée en partie et le New York Times aurait eu une copie des premières informations révélées par cette écoute. L’un des deux pilotes aurait quitté son poste à la fin de la montée quand l’appareil a atteint son altitude de croisière. Rappelons que cela n’a rien de sensationnel en soi, les pilotes peuvent quitter le poste de pilotage pour des raisons physiologiques ou juste pour se dégourdir les jambes !
« Au début du vol, on entend l’équipage parler normalement, puis on entend le bruit d’un des sièges qui recule, une porte qui s’ouvre et se referme, des bruits indiquant qu’on retape à la porte et il n’y a plus de conversation à ce moment-là jusqu’au crash » indique le quotidien américain.
« Le type à l’extérieur frappe légèrement à la porte et il n’y a pas de réponse », a confirmé un responsable militaire qui participe à l’enquête au « New York Times ». « Alors ensuite, il frappe plus fort à la porte et pas de réponse. Il n’y a jamais de réponse. » Puis il ajoute « on peut entendre qu’il essaie de défoncer la porte ».
« Nous ne savons pas encore la raison pour laquelle un des types est sorti », a-t-il indiqué. « Mais, ce qui est sûr, c’est qu’à la toute fin du vol, l’autre pilote est seul et n’ouvre pas la porte. »
Le BEA reste lui beaucoup plus prudent et indique qu’il est beaucoup trop tôt pour donner une conclusion. La Lufthansa a communiqué suite à l’article du New York Times. « Nous n’avons aucune information des autorités qui confirme cet article, nous sommes à la recherche de plus d’informations. Nous ne participerons pas aux spéculations sur les causes du crash » a indiqué un porte-parole.
Ces informations, si elles sont exactes, laissent clairement apparaitre la thèse du suicide d’un des deux pilotes, thèse qui était déjà envisagée par des pilotes et des personnes bien informées hier…