Mercredi 2 mai 2012, un témoin a fait exploser la théorie officielle qui indique que la cause du crash est une lamelle perdue par un DC10 de Continental Airlines. Un témoin, pour le moins connaisseur du milieu aéronautique car ancien commandant de bord chez Air France, affirme que le Concorde a pris feu au niveau de la bretelle d’accès « Sierra 6 ». Mr Samoyault était assis à bord de son avion a environ 400m de la piste quand il a vu une flamme sortir du réacteur intérieur gauche du supersonique et ce plusieurs centaines de mètres avant l’endroit où était tombée la lamelle.
Plusieurs témoins qui avaient été écartés au précèdent procès sont appelés par American Airlines à témoigner dans le procès en appel à Versailles. Leurs témoignages pourraient bien poser problèmes à Air France car, s’il s’avérait qu’ils disent vrai, les causes du crash pourraient bien incomber à Air France.
En effet, dans le rapport de BEA on apprend que l’appareil a décollé en surcharge d’environ 1 tonne. Qu’il l’a fait avec le vent dans le dos (inverse de ce qui doit être fait « normalement ») alors que dans le manuel de vol il est indiqué « pour un vent arrière de 8 kts, la masse au décollage est réduite à 180 300 kg, en raison d’une limitation vitesse pneumatique. », dans le cas présent le vent était d’Est pour 8 kts et ils ont décollé face à l’ouest… On apprend aussi, toujours dans le rapport du BEA, que le boogie avait été changé peu de temps avant et qu’une entretoise avait été oubliée au remontage. Cette dernière a pour fonction d’empêcher les bagues de cisaillement de glisser, et de quitter l’axe des roues à protéger. La bague de cisaillement du pneu numéro 2 (celui qui a éclaté), avait glissé et ne remplissait donc plus son rôle. Les traces d’usures sur cette bague, montrent qu’elle a glissé au cours des vols précédents l’accident.
Les avocats d’Air France ont tenté d’insinuer le doute en supposant qu’avec le temps les souvenirs ne sont plus aussi précis, que le témoin avait peut-être une certaine « rancœur » vis-à-vis de la compagnie…
Si la lamelle n’est plus considérée comme cause du crash après les témoignages à venir la justice devra « remonter » et Air France risque bien d’être considéré totalement ou partiellement responsable du crash.
Rapport BEA téléchargeable ici: RAPPORT CONCORDE