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Volcan épisode 2

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Volcan Islande © DR

Alors que les vols reprennent timidement et sur la pointe des pieds dans le ciel européen, l’arrivée d’un nouveau nuage de cendres sur le Royaume-Uni pourrait tout compromettre.

Depuis lundi, il semblait plus calme. Le panache de cendres se faisait moins dense. Mais le volcan Eyjafjöll est décidément d’humeur taquine. Le voilà qui expédie dans l’atmosphère une nouvelle cargaison de fumée. Va-t-il se rendormir ? Va-t-il au contraire se réveiller de manière plus virulente ? Ce petit volcan bien irritant pour le monde des compagnies aériennes a en tout cas décidé, dans la nuit de lundi à mardi, d’envoyer un petit bonjour sous forme de cendres bien noirâtres en direction du Royaume-Uni. Au grand dam des autorités aéronautiques britanniques qui guettent les sautes d’humeur d’Eyjafjöll avec angoisse.

« L’éruption du volcan en Islande s’est intensifiée et un nouveau nuage de cendres se répand au sud et à l’est en direction de la Grande-Bretagne« , ont ainsi déclaré dans les dernières heures de lundi les services nationaux du trafic aérien (NATS) qui gèrent l’espace aérien britannique. « Les dernières informations en provenance des services météorologiques montrent que la situation empire dans quelques zones« .

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Des conditions très fluctuantes

Conséquences prévisibles à brève échéance : en ce mardi matin, la réouverture des aéroports écossais n’est pas remise en cause. Mais la situation est incertaine pour ceux d’Irlande du nord. Une bande d’espace aérien supplémentaire pourrait être ouverte en début d’après-midi, mais pas dans des régions aussi méridionales que celle où se trouvent les principaux aéroports de Londres.

Le Royaume-Uni avait été l’un des premiers pays à fermer son espace aérien à la suite de l’éruption du volcan islandais. Lundi soir, un comité de crise au nom évocateur, Cobra, présidé par le Premier ministre Gordon Brown, s’est réuni pour analyser les dernières informations concernant ce nouveau nuage de cendres. Et aujourd’hui, les autorités aéronautiques du pays ne peuvent que scruter le ciel avec fatalisme : les derniers développements montrent que « les conditions sur lesquelles on travaille changent rapidement et d’une façon dynamique« , ont-elles fait savoir. Manière prudente de dire que tout peut être remis en cause en quelques heures.

Source: lci.tf1.fr

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